La Maison des jeunes de Malanville a servi de cadre pour la tenue ce jour Jeudi 9 Mai 2024 de la séance de sensibilisation sur les textes de loi protégeant les femmes et les filles dans le cadre de la mise en œuvre du Projet SWEDD. Organisé par le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM) à travers le GUPS de Malanville, cette séance vise à contribuer à la compréhension et à l’application des différents textes de loi protégeant les femmes et les filles. 

300 acteurs communautaires dont les leaders religieux et traditionnels, les Responsables des groupements de femmes, les responsables des associations des Personnes handicapées et des personnes âgées, les artisans et les conducteurs de taxi -moto, les membres des comités de veilles, les élus locaux, les responsables administratifs (police, agent de santé) ont pris part à cette séance.

La facilitation des échanges a été assurée par une équipe de deux personnes dont le représentant le l’Imam Central de Malanville et celui des sages et notables, précédemment formée sur les thématiques SWEDD à Parakou. Cette équipé a été appuyée par l’équipe juridique du Projet SWEDD, du DDASM Alibori et du C/GUPS de Malanville.

Après la cérémonie d’ouverture qui a été fort simple mais emprunte de solennité, les participants ont suivi avec attention un sketch sur le mariage des enfants et l’utilisation des registres de demande de mariage comme moyen de prévention. Une fois le décor est planté, il s’en est suivi les communications interactives sur les divers thématiques du SWEDD qui ont porté entre autres sur les conditions d’interruption volontaire des grossesses et les procédures y afférentes, les infractions à raison du sexe et les sanctions prévues, les violences basées sur le genre (VBG), la nature des violences et l’accompagnement de la victime, les conditions de déplacement des enfants et la traite des enfants, les bons comportements en termes de dénonciation des cas. Le 138, ligne d’assistance aux enfants, le 51 07 88 88  de l’Institut National de la Femme (INF) ont été rappelé aux participants pour toute dénonciation des cas de violences sans oublier les  voies de recours tels le GUPS, les Centres de santé, les élus locaux, les Commissariats de police. 

A l’issue des présentations, les questions ont été posées et des réponses appropriées ont été données.

Visiblement satisfaits les participants ont pris l’engagement de restituer les connaissances acquises une fois de retour dans leurs milieux de vie respectifs.