Retour

DDASM-MONO : 16 JOURS D'ACTIVISME CONTRE LES VBG : Emission interactive sur le thème : Riposter et se reconstruire après la violence
06 Décembre 2024 | Actualités du Ministère
Date : Jeudi 05 décembre 2024
Thème : « Riposter et se reconstruire après la violence »
Portée : Départementale grâce à la synchronisation de quatre radios communautaires : Radio Mon, La Voix de Lokossa, Radio FM Ahémé Possotomè (Bopa), Mono FM, La Voix du Rosignol (Comè) et Betsaleel FM de Zoungbonou (Houéyogbé).

L’émission a été organisée par la Direction Départementale des Affaires Sociales et de la Microfinance du Mono (DDASM-M), dans le cadre des 16 jours d’activisme visant à sensibiliser et mobiliser contre les VBG.
Elle a mobilisé une équipe composée de :
M. NOUKPO Nounagnon Étienne, Directeur Départemental des Affaires Sociales et de la Microfinance.
Mme SEKPE Eudoxie, Cheffe Service de la Promotion de la Famille et de la Protection de l’Enfant.
M. ATIOGBE Codjo Benjamin, Chef Service de la Promotion de la Femme et du Genre.
Les échanges ont été structurés autour de plusieurs questions clés décryptant le thème, suivis des interventions des auditeurs.
I-Contenu des échanges
1.1.Définition des VBG et leur impact sociétal
M. NOUKPO a expliqué que les VBG comprennent des violences physiques, sexuelles, psychologiques, économiques, et les pratiques traditionnelles néfastes. Ces violences touchent majoritairement les femmes et les filles, bien qu’elles puissent également concerner les hommes.

1.2.Pertinence des 16 jours d’activisme
Cette campagne, organisée chaque année du 25 novembre au 10 décembre, vise à sensibiliser, éduquer, et interpeller sur l’ampleur des VBG tout en renforçant les mécanismes de riposte.
Thème 2024 : Riposter et se reconstruire après la violence
Mme SEKPE a souligné la nécessité de transformer les traumatismes des survivantes en opportunités de renouveau.
M. ATIOGBE a insisté sur l'importance de la solidarité et de la mise en place de systèmes inclusifs pour restaurer la dignité et l’autonomie des victimes.
Mécanismes de riposte et lois au Bénin
L’équipe a présenté les lois majeures adoptées par le Bénin pour prévenir et réprimer les VBG, notamment :
La loi n°2021-11 sur la répression des infractions basées sur le genre.
La loi n°2021-12 sur la santé sexuelle et reproductive.
La loi n°2021-13 sur le Code des personnes et de la famille.
Ils ont également abordé les dispositifs tels que les Guichets Uniques de Protection Sociale (GUPS), la ligne verte 138, et les comités "Les Hommes s’engagent".
Exemples d’actions dans le Mono
Des caravanes de sensibilisation, des ateliers, et des campagnes médiatiques sont régulièrement organisés, avec des cas concrets de répression des auteurs de violences.
Reconstruction après les violences
Appui psychologique, économique et social assuré par les GUPS.
Soutien financier pour les activités génératrices de revenus des survivantes.
Initiatives telles que les microcrédits ALAFIA et le projet SWEDD, favorisant l’éducation et l’autonomisation économique des filles et des femmes.
Participation des auditeurs
Sept auditeurs ont appelé pour poser un total de 11 questions, portant principalement sur :
L’efficacité des mécanismes de riposte.
L’impact réel des lois adoptées au Bénin.
Les mesures concrètes de reconstruction dans le Mono.
Les réponses apportées par l’équipe ont permis de clarifier les engagements pris par le gouvernement et les résultats observés dans le département.
Conclusion et remerciements
M. NOUKPO, au nom de l’équipe, a :
Réaffirmé l’engagement du gouvernement béninois dans la lutte contre les VBG.
Salué les efforts des autorités locales, notamment le Préfet et la Conférence Administrative Départementale du Mono.
Exprimé sa reconnaissance aux radios synchronisées pour leur collaboration efficace.
Remercié les auditeurs pour leur participation active.
Mme SEKPE et M. ATIOGBE ont conclu en lançant un appel à la mobilisation communautaire pour dénoncer les violences et promouvoir une société inclusive et respectueuse des droits humains.
Impact et Recommandations
L’émission a contribué à :
1.Sensibiliser une large audience grâce à la couverture départementale.
2.Encourager les victimes et témoins à utiliser les mécanismes disponibles pour dénoncer les violences.
3.Rappeler l’importance de la solidarité et de l’action collective dans la lutte contre les VBG.
Recommandation : Maintenir ce type d’initiative et renforcer les synergies avec les radios communautaires pour toucher davantage de populations.